On pourrait dire que c’est l’intelligence pure qui conduit la voiture. Une intelligence qui n’a pas besoin de forme ou d’identité. C’est cette même intelligence qui a fabriqué les cellules qui vous composent. Ces cellules n’ont pas besoin du mental pour s’associer et coopérer entre elles et constituer ce corps physique qui vous sert d’enveloppe. Vous conviendrez avec moi que vous n’avez jamais pensé à fabriquer de nouvelles cellules !
N’est-il pas agréable de se dés-identifier du mental pour s’apercevoir que nous sommes bien plus large que les idées qui façonnent le personnage, que notre intelligence n’a pas besoin de tout contrôler, qu’elle n’a a pas besoin de notre conscience pour s’exercer, que nous sommes l’intelligence en action ? Remarquez que c’est cela qui se passe lorsque vous venez faire une séance en réflexologie, de soins énergétiques ou une séance d’Access Bars. Vous lâchez prise sans le chercher, vous êtes en contact avec votre ressenti, et c’est ainsi que le retour à l’équilibre s’opère. Tout seul.
L’intelligence en action, cela signifie que nous ne réfléchissons pas pour agir de façon juste et intelligente pour nous. Lorsque nous faisons ce qui est naturel pour nous, nous ne réfléchissons jamais pour déterminer si c’est bien ou mal, nous le faisons, c’est tout. Nous pouvons appeler ça le talent. Les artistes, les sportifs, mais c’est aussi vrai pour un jardinier ou un comptable de talent, sont bien souvent incapables d’expliquer comment ils font. Ça leur vient comme ça, naturellement. En fait ils ont toujours su. Lorsque nous sommes ancrés, lorsque nous sommes à notre vraie place, il n’y a pas d’effort, plus de temps, il y a un total oubli de soi. Nous sommes nos gestes. C’est ainsi que le corps s’autorégule lors d’une séance de réflexologie ou que le cerveau nettoie ses vieilles mémoires lors d’une séance d’Access Bars.
La peur de ne pas être aimé
A contrario, lorsque nous mettons en place des stratégies pour aller mieux ou pour contrôler le cours de notre vie, nous sommes toujours sous l’emprise de la peur de ne pas être aimé. Nous ne voulons pas nous tromper, nous voulons absolument réussir pour être certain d’obtenir l’approbation, l’amour que nous recherchons. Ce n’est pas du tout naturel, pourtant nous sommes tellement conditionnés par notre culture, notre histoire que nous trouvons cela normal. Mais je vous assure que cela ne l’est pas.
La peur de ne pas être aimé génère un stress incessant, un mal-être, des angoisses qui perturbent grandement les capacités d’auto-régulation et d’autoguérison du corps. Le stress est psychologique, mais vous remarquerez qu’il se traduit à travers des troubles physiques : gorge serrée, boule au ventre, sueurs, diarrhées, vertiges, etc. Le pouls s’accélère, le rythme cardiaque aussi, les surrénales sont en action, la digestion s’interrompt ou est incomplète. Ce stress est à tout les niveaux, il intervient dès le niveau cellulaire.
Nos troubles, nos malaises, qu’ils soient physiques ou psychologiques, font partie de l’expérience que nous faisons de la vie. Maintenant que vous avez compris que nous avons le choix de continuer à être victime ou créateur, cela change radicalement le regard que nous portons sur notre santé. Oui, vous êtes, nous sommes tous, créateurs de nos perceptions, de nos croyances.
Tout cela est très bien, mais concrètement, comment pouvons nous agir pour être à l’écoute de soi ? Il nous faut encore une fois revenir au corps, et même au niveau de la cellule !
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