Du rôle de victime à la pleine responsabilité

Du rôle de victime à la pleine responsabilité

Du rôle de victime à la pleine responsabilité 640 220 Christophe LE BEC

Ce que je suis est déterminé par ce que je crois. Ce n’est pas une affirmation en l’air, cela est corroboré par les dernières avancées scientifiques en épigénétique. Nous croyions être déterminés par nos gènes, nous savons désormais que nos pensées ont le pouvoir de modifier notre ADN. N’est-ce pas juste génial ? Notre biologie n’est pas déterminée à l’avance. Nous ne sommes donc pas victime de notre patrimoine génétique, ni de nos conditionnements familiaux.

Ce que je veux n’est pas toujours en accord avec ce que je crois

Nous ne sommes pas victime des autres ou de la vie, ou des vents contraires, nous sommes pleinement responsable de notre attitude face à la vie. Nous avons le choix. Je ne suis pas pour autant en train de dire qu’il suffit de penser « je veux être riche », « je veux avoir des clients », « je veux rencontrer l’amour avec un grand A » pour que cela arrive. Il n’est pas ici question de pensée positive ni de méthode Coué. Je parle de notre responsabilité de simplement  dire un grand OUI à la vie. En écrivant ces mots, je pense immédiatement à une citation de Francis Lucille : « La méditation est un grand oui à toute chose ». Notre responsabilité est d’être la présence en nous. Et c’est une forme de méditation, d’amour inconditionnel de la vie, de ce qui est. Si cela est un agacement, de la colère, que veux-tu y faire. Vois-le pour ce que c’est. C’est juste l’expérience de l’incarnation. Ce qui le voit en toi est sans jugement, toujours en paix. Le voir nécessite de ne plus être le jouet de notre mental.

La pensée positive est utilisée par le mental, du coup elle ne peut pas se réaliser sur le long terme. Si vous avez peur d’échouer, d’être un imposteur, vous aurez beau penser positif et vous répéter cent fois par jour « Je veux la richesse, je veux la richesse, je veux la richesse », tant que votre peur d’échouer est votre croyance, vous êtes condamné à vous contenter de vouloir la richesse. Vouloir n’est pas être. Tant que vous pensez qu’il faut faire les choses d’une certaine manière, qu’il faut atteindre un but et qu’il y des efforts à faire pour y parvenir, et qu’en plus de cela vous vous voyez comme un gros nul, vous serez prisonnier d’une lutte contre vous même, dominé par le mental et ses injonctions, ses croyances et ses peurs. Il n’y a aucun amour de soi, aucune lumière quand on pense que, tel que l’on est, on n’est pas assez bien ou trop ceci. Croyez le ou non, vous êtes absolument parfaits tels que vous êtes !

Être dans son corps, la voie du laisser être

« Il n’y a rien à faire » est une phrase qui m’a longtemps laissé sans voix (et sans voie). Cette notion est inaccessible à notre mental qui ne connaît que les mémoires du passé pour tenter de définir et contrôler notre présent. Comment comprendre alors, lorsqu’on est pris dans son quotidien, les enfants, le travail, un crédit à rembourser ou une fuite d’eau dans la cuisine, qu’il n’y a rien à faire, rien à changer pour goûter le bonheur ?

Il faudrait d’abord s’entendre sur ce que l’on définit comme étant le bonheur. Le bonheur n’est pas dans le passé ni dans le futur, il n’est pas quelque chose à atteindre ou que l’on a perdu. Le bonheur véritable, c’est juste le bonheur d’être, ici et maintenant. Laisser être est le seul bonheur qui soit en réalité. Nous avons l’habitude de tourner notre regard vers l’extérieur, les objets, les autres pour le chercher alors qu’il nous faut simplement tourner notre attention en nous. Ressentez la peur, le manque en vous. Le bonheur est là, toujours présent et tranquille, à l’arrière plan derrière ces sensations. Il n’y a rien d’autre à faire que d’accueillir sa peur, de lui laisser toute la place, sans rien juger, sans rien vouloir apaiser. Se contenter d’observer, de constater ce qui se passe en vous. Il n’y aucun effort à fournir, aucun chemin, rien à réussir. Rupert Spira l’explique d’une manière très éclairante et subtile avec une métaphore du poing serré. Imaginez que l’on vous demande de serrer le poing pendant deux heures. Au début cela vous demandera un gros effort, cela vous semblera très dur. Vous ressentirez des douleurs, des tensions, puis au bout d’un moment, votre poing sera presque insensible. Ce poing serré vous semblera juste naturel. Lorsque vous ouvrirez le poing, vous remarquerez que cela semble vous demander un nouvel effort. Et juste après, vous réalisez comme une évidence que ce qui semblait être un nouvel effort était en fait le relâchement d’un effort précédent dont on n’était plus conscient. Ce « il n’y a rien à faire » est le relâchement dont nous parle Rupert Spira.

Toute notre responsabilité tient dans le simple relâchement de cet effort, cette contraction qui consistait à s’identifier au personnage séparé qui n’est pas notre véritable nature.

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