C’est oui, ou c’est non !

Oser être soi, c’est simplement se relier à l’énergie qui est là, tapie au fond de nous, cette petite voix fragile qui ose à peine se faire entendre et que nous réprimons depuis l’enfance pour nous conformer aux attentes des autres, dans l’espoir d’obtenir un peu d’amour.

C’est oui, ou c’est non !

C’est oui, ou c’est non ! 150 150 Christophe LE BEC

Il n’y a pas d’autres choix. Nous traversons la vie, ou plutôt la vie nous traverse avec toute son intensité, et nous n’avons que deux attitudes possible face à cet élan vital : dire oui à la la vie, à notre vie, ou dire non. C’est aussi simple et aussi radical que cela.

Pas la peine d’esquiver, pas la peine de questionner votre cerveau, de réfléchir à ce qui serait le mieux pour vous : reliez-vous simplement à votre cœur, là, maintenant, et posez la question, non pas à vous même, mais à l’univers, à la vie, au ciel, on s’en fout. Posez la question : est-ce que je veux vivre ma vie, est-ce que je veux oser être moi, totalement, oui ou non ?

C’est la seule question qui vaille dans toute votre vie. La seule. Il n’y en a pas d’autres. Tous les autres questionnements découlent de cette question fondatrice. Vais-je oser être moi, oui ou non ?

Je me souviens très bien du jour (c’était d’ailleurs un soir) où cette question c’est imposée à moi. J’étais debout en équilibre sur la rambarde de ma fenêtre dans le 14 arrondissement de Paris, et je me demandais si je voulais vraiment vivre ou pas, si j’allais oser sauter ou pas. Je vous rassure, j’habitais au premier étage. Il n’empêche, il y avait moyen d’en finir. Mais ce soir là, je testais simplement ma volonté. Je jouais avec l’idée, je voulais savoir où j’en étais vraiment. Qu’est-ce que j’attendais de cette vie que jusqu’ici je fuyais, contre laquelle je luttais dans une contraction totale, une négation absolue de ce que j’étais ?

Oser être soi, c’est simplement se relier à l’énergie qui est là, tapie au fond de nous, cette petite voix fragile qui ose à peine se faire entendre et que nous réprimons depuis l’enfance pour nous conformer aux attentes des autres, dans l’espoir d’obtenir un peu d’amour. Oser être soi, c’est s’abandonner totalement à l’appel de la vie.
Nous passons notre vie à lutter contre nous, contre cet élan, contre la vie qui ne demande à se déployer. Percevez-vous cette contraction, cette lutte contre votre énergie vitale, contre vos aspirations profondes ? C’est tous ces « il faut » et « il ne faut pas », tous ces « je dois » que l’on s’inflige à longueur de journée.

C’est oui ! Un grand oui !

Sur ma rambarde la réponse est apparue comme une évidence, comme un sourire qui se relâche pour se déployer dans les airs. « Oui, je veux vivre ma vie à fond, ou alors je meurs. » Voilà ce qui a émergé des profondeurs. Cela s’est fait sans réflexion. La réflexion, la pensée, c’est justement ce qui vous ramène à l’état de mendiant, qui vous renvoie à un marchandage affectif, au contrôle permanent de vos élans naturels, au désir de « s’améliorer » ou de « changer » pour être quelqu’un d’acceptable et vous enferme dans un personnage factice, une prison constituée de murs infranchissables. Il y a « moi », et il y a le monde, les autres, à l’extérieur de moi.

Que se passe-t-il lorsqu’on dit non à la vie ?

En réalité, le non n’existe pas. La vie ne connaît que le oui. Le simple fait de vivre, est un oui. Mais que fait-on de ce « oui » ? C’est soit « oui » à la vie, ou c’est « oui » à la peur. Oui à l’amour, qui est l’énergie de la vie, ou bien oui à la peur de ne pas être aimé. C’est un choix de perception. C’est le choix qui s’est posé à moi sur ma rambarde.

Lorsque l’on dit non à la vie, on dit en fait oui à la peur, oui au contrôle, oui à la séparation, à la dualité partout et en toute chose : le bien et le mal, le beau et la laid, le bon et la mauvais, le con et l’intelligent, le comme moi et le différent. Ce choix de dire oui à la peur nous fait percevoir le monde et les autres comme extérieurs à nous, comme une menace.

Le choix de dire oui à la vie est une invitation à se jeter dans le courant de la vie comme dans le lit d’une rivière. Nous sommes totalement vulnérables, et cette vulnérabilité s’avère très confortable dès lors qu’il n’y a pas de lutte, dès lors qu’on se laisse porter. Nous sommes littéralement cette énergie dans laquelle nous nous fondons. Ce oui à la vie nous fait percevoir l’autre comme le reflet de nous-même. Je suis le monde que je perçois. Nous vivons dans nos perceptions. Le monde, c’est mon monde !

Vous pouvez immédiatement percevoir la puissance et l’importance que revêt ce choix. Et ce choix se pose à chaque instant de notre vie.

Alors vous, à quoi dites-vous oui aujourd’hui ?

Christophe LE BEC

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