La santé : de l’eau, de l’air, et nos émotions (3/5)

La santé : de l’eau, de l’air, et nos émotions (3/5)

La santé : de l’eau, de l’air, et nos émotions (3/5) 150 150 Christophe LE BEC

Le personnage que nous sommes en public est un masque; une protection. Il ne faut pas le juger (négativement ou positivement). Il est utile puisque nous l’avons adopté. Rappelez-vous, « tout ce qui est » est parfait. Simplement, il nous empêche d’être authentique.

J’ai maintenant une très bonne nouvelle à vous annoncer ! Si nous avons choisi ce masque, sachez que c’est par amour.

L’amour est toujours la source de toutes nos actions et de nos pensées. Cette source peut s’avérer très constructive ou mortifère. Soit on agit ou pense par « Amour de soi » soit par « Peur de ne pas être aimé ». Si dans les deux cas il est question d’amour, d’après vous, à partir de laquelle de ces deux sources agit et pense la personne qui se trouvait trop grande, trop grosse ou pas assez jolie ? (voir article précédent : La santé : de l’eau, de l’ai et nos émotions 2/5 )

À ce point de cette lecture, je sais que j’ai sûrement perdu quelques lecteurs en route. Certains auront déjà cliqué pour aller surfer ailleurs sur le net, pour lire un article qui les rassurera davantage dans leurs certitudes ou qui répondra plus directement à leurs questions. Mais je sais aussi que certains savent déjà de quoi je parle, que d’autres encore seront touchés, qu’ils reconnaîtront cet espace qui s’ouvre sous leurs pieds, qu’ils ressentiront une vérité, même si celle-ci leur échappe dans l’immédiat. Qu’ils se rassurent. Personnellement, il m’a fallu des années pour apprivoiser ce que je dis aujourd’hui. Certaines choses que je comprends maintenant, comme le fait d’accueillir totalement ce qui est sans juger, sans chercher à même changer les choses m’apparaissait il y a quelques mois encore, comme incompréhensible, inaudible. Pourtant, je sentais confusément, comme vous peut-être, qu’il y avait une chaleur très douce dans cette idée, quelque chose qui vibrait juste en moi et qui « m’augmentait ». Comprenez cela comme une expansion. Quelque chose s’ouvrait et c’était à la fois dérangeant et agréable. En fait, si vous acceptez cette idée, l’emprise du mental se dissipe déjà un peu. Il va revenir sous peu reprendre sa place. Mais c’est trop tard pour lui, vous avez senti qu’autre chose existe ; cette autre chose, c’est vous !

Revenir à soi, à sa vraie nature, c’est goûter l’amour que nous sommes. Ce n’est pas un chemin à accomplir, ce n’est pas une pratique, c’est juste reconnaître ce qui vibre en nous et s’y abandonner. Le corps sait. Le corps ne ment pas. Si c’est joyeux et léger, si ça vous fait sourire, c’est juste pour vous. Si c’est tendu, si ça se contracte en vous, ce n’est pas juste.

Vous avez lâché quelques secondes l’Individu (le masque) et vous avez pressenti ou ressenti l’Être que vous êtes en profondeur. Dans cet espace que vous êtes, il n’y a ni bien ni mal, ni coupable ni victime, il n’y a pas non plus de maladie (mal a dit). Il y a « ce qui est », de l’amour qui cherche toujours à contribuer aux besoins fondamentaux de soi et des autres.

Pour se reconnaître, il faut s’observer

Maintenant que nous en sommes là…

Maintenant que nous en sommes là, vous êtes dans les bonnes dispositions pour appréhender le sujet de cet article : l’eau, l’air et nos émotions. Enfin presque…

J’ai conscience d’avoir abordé jusqu’ici des sujets qui mériteraient de bien plus longs développements, mais ce n’est pas le sujet de l’article. Pour ceux que cela intéresse, vous trouverez des liens pour en savoir plus sur les auteurs et conférenciers dont j’évoque les théories au pied du 5è et dernier article de cette série.

L’idée pour moi est de vous inviter à considérer l’hypothèse que vous n’êtes peut-être pas votre mental (qui vit toujours dans le passé et le futur où il se projette), qui interprète tout ce qu’il voit à travers le filtre de ses peurs et de ses croyances. Nos jugements ne sont que des idées que nous avons adoptées. Nous avons donc le pouvoir d’en changer ou de ne plus en avoir.

Soyons fous. Considérez avec moi que vous êtes, que nous sommes tous « Ce qui est ici et maintenant ». Sans aucune limite, sans jugement. Accueillez simplement ce qui se passe. Le bruit de la télé, le téléphone qui sonne, le bébé du voisin du dessus qui pleure. Tout cela se passe, et vous respirez calmement. L’air emplit vos poumons puis ressort par votre nez, doucement, sans que vous ayez à y penser. Ce qui se passe se passe, et vous n’interprétez pas. Vous laissez la vie s’épanouir en vous, à travers vous, sans rien contrôler. Vous êtes la vie. Remarquez que vous n’avez pas besoin de réfléchir pour que votre cœur batte ou pour respirer. Lorsque vous dormez, votre mental n’est plus aux commandes et vous respirez, vous existez malgré tout. Lorsque vous conduisez machinalement votre voiture, vous ne pensez pas au moment de changer de vitesse. Vous changez de vitesse après avoir embrayé et relâché la pression sur la pédale d’accélérateur sans même y prêter attention. Et à ce moment précis, qui êtes-vous ? Qui commande ?

Christophe LE BEC

Suite de l’article La santé : de l’air, de l’eau et nos émotions 4/5

Christophe LE BEC

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